vendredi 4 novembre 2011

J'ai noué Milo à mes Lacets

Puisqu'on est dans la rue Edison, je dois faire mention de Milo. Mon texte le plus sonore, je crois.

C’est un secret qu’on me jalouse,
L’incarnation de mes espoirs,
Petit bonhomme en Arial douze
Nommé Milo, toute une histoire !
Canalisé de mon cerveau
Vers mon stylo, Aout 2008,
J’étais encore assez minot
Entre deux eaux, sur mon orbite
Alter égo d’un nostalo
Y’a mieux pour partir dans la vie
Mais son crédo, sur son îlot,
C’était « La lune ! Ou bien oublie »
Je l’ai taillé d’un bout de moi
Que le meilleur, soyez en sur
Extrait de la pulpe des doigts
Au cœur du cœur, je vous assure
Il habitait dans ma caboche
Oui mais dedans, c’est pas l’extase
Ca s’y saignait comme au cinoche
C’est oppressant, c’est Alcatraz
C’était l’époque ou dans mes poches
Monsieur Levi s’était tassé,
Alors j’ai du, sans anicroche
Nouer Milo à mes lacets !

Depuis il me suit pas à pas
Me souffle des vers à l’occase,
Me souffle aussi, quand ça va pas
« Tu tomberas sur la bonne-case »
Depuis le temps, s’il joue le jeu,
M’insuffle espoir, sans s’en lasser,
C’est qu’il craint les dégâts si je
Marchait un soir sur mes lacets.

Milo, Mai 2010.